mardi 28 avril 2009

En rester là...

Le sablier s'est écoulé
La situation n'a pas changé
On devrait en rester-là t'as peut-être raison
Crois-moi j'ai longtemps espéré
Qu'une bonne étoile nous sauverait
J'pensais pas qu'l'amour pourrait nous faire faux bond.

Cette fois
Faut que l'un de nous se dévoue
Avant qu'on ne devienne fou
Fais moi
Tes adieux sans détour
Il n'y a personne alentour

A chacun son lot de fautes
Mais on peut partir la tête haute
Le sentiment d'avoir marché jusqu'au bout
Si l'on continue le chemin
Et que le dégoût nous atteint
J'ai peur que l'on se sallisse et qu'on en souffre

Baisse les yeux
Nos pieds sont pris dans la boue
Nos mains sont liées on évolue dans le flou
Alors si tu veux pas que l'on s'enlise
Regarde-moi faut qu'on se le dise
Changeons de parcours
Prenons soin de gommer les traces qui nous entourent
S'éloigner de la source
Pour aller de l'avant faut bloquer le retour.

Cette fois
Faut que l'un de nous se dévoue
Avant qu'on ne devienne fou
Fais moi
Tes adieux sans détour
Il n'y a personne alentour


(Franklin Ferrand / Pierre Guimard)





Je ne pouvais pas penser il y a quelques semaines que je serai capable de recopier ce texte sur le blog. On n'imagine jamais que cette situation puisse vous arriver. Être obligé de mettre fin à ce qui vous est le plus cher par raison et parce qu'il n'y a plus rien d'autre à faire. La souffrance est là et bien là mais que faire. Certains diront que tout s'efface ; qu'avec le temps va, tout s'en va. Moi je ne suis pas encore prêt à effacer quoi que ce soit et je n'ai pas envie de ne rien perdre de cette histoire. Alors je me réfugie dans la douceur des souvenirs. Quand on aime quelqu'un vraiment, sincèrement, pleinement, on n'a pas envie que ça s'arrête, jamais. Elle est tellement formidable que je n'imagine pas un instant la perdre. Il faut se résoudre à construire autre chose car on ne peut jouir de ces sentiments qu'à deux...


"J'ai la tête qui éclate, j'voudrais seulement dormir, m'étendre sur l'asphalte et me laisser mourir."

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