samedi 24 janvier 2009

Les Enfoirés Font Leur Cinéma

Ça y est, cette fois on y est. Ce vendredi, je suis doublement heureux car j'accueille Do et Mouss et nous allons voir le spectacle des Enfoirés à Bercy. Depuis l'achat des places, le 26 novembre dernier, je m'imagine ce concert et j'ai beaucoup de rêves qui devraient se réaliser... Comme j'avais pris quatre places, j'ai le plaisir de convier avec nous ma chère Jenny que nous passons prendre au bureau car elle, elle travaille ! L'arrivée à Bercy nous fait un peu peur quand nous voyons déjà, 2 heures avant le début du spectacle, le monde qui attend pour rentrer... Après ce que j'estime à une demi-heure de file d'attente, nous pénétrons enfin dans le palais omnisports qui héberge pour quelques jours quelques uns des meilleurs artistes de ce qu'on appelle la variété française. Nous arrivons à trouver des places dans les gradins mais malheureusement nous sommes assez loin de la scène. Toutes les bonnes places sont déjà prises... A 20h, le noir se fait dans la salle, on entend la voix de Coluche qui scande "Moi je file un rancard à ceux qui n'ont plus rien..." et sur les grands écrans on voit apparaître quelques uns des meilleurs moments des derniers spectacles des Enfoirés. Quelques vingt minutes de musique pour chauffer un peu la salle et la voix avant le moment tant attendu. Le concert s'ouvre sur une chanson que je ne connais pas mais qui me plaît immédiatement. Après quelques recherches il s'agit de la chanson Toi+Moi de Grégoire (connais pas, faudra s'y intéresser !). Tous les artistes sont déguisés en Charlot... Je suis heureux car beaucoup d'artistes sont présents. Nous avons réussi à nous en remémorer 34. Alors par ordre alphabétique : Alizée, Tina Arena, Jean-Louis Aubert, Amel Bent, Bruno Bénabar, Patrick Bruel, Gérard Darmon, Gérald De Palmas, Thomas Dutronc, Patric Fiori, Garou, Jean-Jacques Goldman (Yes!!!), David Hallyday, Jenifer, Michael Jones, Claire Keim, Lââm, Catherine Lara, Michèle Laroque, Maxime Le Forestier, Nolwenn Leroy, Lorie, Renan Luce, Christophe Maé, Mimie Mathy, Maurane, MC Solaar, Pascal Obispo, Pierre Palmade, Hélène Segara, Natasha St Pier, Christophe Willem, Zazie et Julie Zenatti. Après la première chanson commence le premier medley du spectacle qui s'organise dans un tableau des mille et une nuits. Mimie Mathy va faire apparaître à Zazie son prince charmant. On voit alors arriver J.J. Goldman en Indiana Jones chantant "Bidon", puis viendront Garou en King Kong, Christophe Willem en Spiderman, Julie Zenatti en Chabal et d'autres que j'ai oublié. Je me souviens simplement qu'ils ont terminé ce meldey avec "Le Blues du Businessman". Alors plusieurs chansons m'ont marqué comme "La Lettre" (de Renan Luce), "On s'attache", "Amoureuse" chantée par CHristophe Willem, Natasha St Pier, Hélène Segara et Jean-Louis Aubert (si ma mémoire est bonne). Deux pianos à queue avec les artistes ont traversé la fosse pour se rassembler au beau milieu du public... C'était magique. Il y a eu aussi la magnifique "I will always love you" interprétée par Zazie, Amel Bent et Lââm qui m'ont bluffé. Les frissons étaient là et cette interprétation avait quelque chose de magique. Il ne fat pas oublier le solo d'harmonica de Christophe Maé sur cete chanson et les gardes du corps joués par Garou, Bruel, Darmon et Goldman. Sinon les medleys étaient aussi réussis. Il y a eu Blanche Neige et les Sept Nains, un match Violets contre Oranges, un spectacle de Marionnettes, un concours de danses du monde et un Radio-crochet au beau milieu de la fosse. Je suis sûr que j'ai oublié pleins de trucs mais ce spectacle était tellement dense que c'est pas étonnant... Le spectacle s'est terminé par la chanson "Ici les Enfoirés" écrite pour les 20 ans... et bien-sûr par la chanson des Restos. C'était vraiment génial, si je devais mettre une note ce serait 8,5 sur 10. Après un peu plus de quatre heures on sort la gorge fatiguée d'avoir trop chantée, les yeux pleins de larmes d'avoir vu tant de belles choses et les oreilles encore bourdonnantes de toutes des merveilleuses voix qu'il nous aura été permis d'entendre ensemble un même soir...

samedi 17 janvier 2009

Pipe, un an déjà...

Il y a un an Pipe nous quittait. Je pense souvent à lui car il me manque.
Alors pour lui rendre hommage et pour envoyer plein de tendresse à Mamie qui demeure seule depuis sont départ, voici un poème de Victor Hugo qu'elle appréciera à sa juste valeur...


Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends.
J'irai par la forêt, j'irai par la montagne.

Je ne puis demeurer longtemps loin de toi plus longtemps.

Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir au-dehors, sans entendre aucun bruit,
Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
Triste, et le jour sera pour moi comme la nuit.

Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe,
Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe
Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.

dimanche 11 janvier 2009

Si, Maman, si

C'est étonnant comme certaines chansons vous collent à la peau, comme si l'auteur vous connaissait, là, à cet instant précis et qu'il mettait sur des notes, les mots qui correspondent exactement à l'instant, au moment, à la vie. Cette chanson est parfaitement adaptée à la situation présente, elle me va, et cela depuis un certain temps déjà. J'aime la force de la simplicité de ce morceau, c'est tout l'art de Michel Berger et toute la force d'interprétation de France Gall. Et puis cette version de Bercy en 93, le bandonéon, c'est tellement beau, c'est tellement émouvant...

vendredi 9 janvier 2009

LXXVIII. - SPLEEN

Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle
Sur l'esprit gémissant en proie aux longs ennuis,
Et que de l'horizon embrassant tout le cercle
Il nous verse un jour noir plus triste que les nuits ;

Quand la terre est changée en un cachot humide,
Où l'Espérance, comme une chauve-souris,
S'en va battant les murs de son aile timide
Et se cognant la tête à des plafonds pourris ;

Quand la pluie étalant ses immenses traînées
D'une vaste prison imite les barreaux,
Et qu'un peuple muet d'infâmes araignées
Vient tendre ses filets au fond de nos cervaux,

Des cloches tout à coup sautent avec furie
Et lancent vers le ciel un affreux hurlement,
Ainsi que des esprits errants et sans patrie
Qui se mettent à geindre opiniâtrement.

- Et de longs corbillards, sans tambours ni musique,
Défilent lentement dans mon âme ; l'Espoir,
Vaincu, pleure, et l'Angoisse atroce, despotique,
Sur mon crâne incliné plante son drapeau noir.

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Charles Baudelaire - Les Fleurs du Mal

jeudi 8 janvier 2009

Et si on danse ???

Et voilà en deux vidéos un extrait de cette excellente soirée du nouvel an passée chez Jenny et Jérôme.
Je ne les remercierai jamais assez pour ce moment de partage et d'amitié qu'ils m'ont accordé pour finir 2008 et démarrer 2009. Les vrais amis sont une chose rare et j'espère que je saurai leur donner autant qu'ils ont su me donner...

Alors en image deux concours de danse, celui des gars en premier :


En en second, celui des filles !


Et bravo à tous de s'être prêté au jeu !

samedi 3 janvier 2009

Jean Becker ou l'art de faire des chefs d'œuvre



Pour Noël, j'avais demandé quelques films en DVD que je n'avais pas pu voir au cinéma mais qui avaient retenu mon attention lors de leur sortie par leur bande-annonce, leur affiche, leur réalisateur, leur acteur ou actrice principal ou d'autres raisons, bonnes ou mauvaises. Celui-ci avait attiré mon œil pour plein de raisons et d'abord parce que c'est Jean Becker qui en est le réalisateur. "Deux jours à tuer" est sorti au cinéma le 30 avril 2008 et il m'aura fallu plus de huit mois pour voir pour la première fois ce bijou. Antoine, est un homme qui a réussi, il a une femme magnifique, deux beaux enfants, un travail en or, des amis et pourtant, il va tout saboter en une journée. En tant que spectateur, on est touché par ce personnage, joué avec tant de mesure et de justesse par Albert Dupontel, parce que l'on sent qu'il est sincère dans sa dureté, qu'il n'a jamais été si fragile mais jamais aussi courageux non plus. Après avoir tout largué, il va retrouver son père en Irelande pour que puisse se jouer le dénouement du film. Les images sont extraordinaires, la lumière, les paysages, les plans... Tout est parfaitement juste et beau. Marie-Josée Croze qui joue l'épouse d'Antoine est, elle aussi, absorbée par la beauté de son personnage et le rend vraiment touchant. Enfin, on peut parler de Pierre Vanneck qui est véritablement un des plus grands acteurs français car son interprètation du père d'Antoine est plus composée de silences que de longues tirades et pourtant tout est dit. Des regards, des gestes, des attitudes. Tout est là, tout est posé. Jean Becker signe un nouveau chef d'œuvre après "Les Enfants du Marais", "Effroyables Jardins" ou "Elisa". J'aime son cinéma qui fait preuve de retenue, de sincérité, de sentiments véritables, et surtout d'humanité. Tant d'humanité.

jeudi 1 janvier 2009

Très bonne année 2009

Pour cette nouvelle année qui commence, j'ai choisi cette vidéo trouvée sur youtube qui me rappelle de très bons souvenirs de cette fin 2008 lors de ce concert au Zénith de Katie Melua.
Plein de bonheur à tous et à très vite.