1800 désirs

Aujourd'hui j'ai reçu dans ma boîte aux lettres le dernier disque de Martin Rappeneau : 1800 désirs.

Ce chanteur de bientôt 33 ans vient donc de sortir son troisème album. Après "La Moitié des Choses" en 2003 puis "L'Âge d'Or" en 2006 c'est avec bonheur que je retrouve les mélodies et les textes d'un des plus proches héritiers de mon Artiste préféré, Michel Berger. Dans ce nouveau disque, Martin Rappeneau s'est entouré de plusieurs noms pour lui écrire des textes (comme Jean-Loup Dabadie) et c'est sans appréhension que j'ai appuyé sur le bouton lecture de mon lecteur de CD. Du Bonheur !!! Voilà ce que me procure ce disque. Je dois dire que mes choix musicaux se font de plus en plus restreints car de plus en plus exigeants et c'est toujours du plaisir que de trouver un artiste, auteur-compositeur-chanteur, dans lequel on se reconnait. Bien-sûr j'ai un rapport particulier avec la Musique (quelle consolation fantastique!) mais quand-même. Les musiques sont tantôt douces, tantôt enjouées ; pas de boîte à rythme, des accords choisis de la meilleur manière et une voix qui se pose parfaitement sur l'ensemble. Après avoir déjà écouté trois fois l'album, une chanson a vraiment marqué mon esprit du fait que j'aurai pu l'écrire moi-même, et le hasard, mais ça je l'ai découvert en préparant cet article, c'est la chanson qui est sortie en single. Elle s'appelle "Sans armure" et voici les paroles :

"Moi, je ressasse des idées
Trop belles, trop noires pour oublier,
Je garde le goût des nuits brûlantes
Et le dégoût qui désenchante
Un peu d'amertume
L'humeur taciturne
Alors j'ai fait des forteresses
Pour que rien ne blesse

Moi, je crains d'avoir usé
Trop tôt la légèreté d'aimer
Je voudrais boiler ma vigilance
Voguer à vue sans clairvoyance
Ne plus avoir peur
Ne plus faire l'acteur
Redescendre de ma tour d'ivoire

Il est temps d'aimer sans armure
À même la peau, sous la couture
Revoir des griffures sur mon corps
Des marques de rouge sur mon col
Les yeux qui pleurent, la lèvre qui saigne, le cœur qui cogne
Fini le temps de la mesure
À nouveau aimer sans armures

Moi, j'avais jugé trop vite
L'émoi des tourbillons sans suite
Je ne veux plus être invincible
Je redeviens un cœur de cible
J'abaisse mes défenses
Je laisse l'insouciance
M'emmener au plus loin de moi
Comme elle voudra

Il est temps d'aimer sans armure
À même la peau, sous la couture
Revoir des griffures sur mon corps
Des marques de rouge sur mon col
Les yeux qui pleurent, la lèvre qui saigne, le cœur qui cogne
Fini le temps de la mesure
À nouveau aimer sans armures"

(Martin Rappeneau - Caroline Lesieutre / Martin Rappeneau)

Pour en écouter un peu, il suffit d'aller sur www.myspace.com/martinrappeneau ou sur www.martinrappeneau.artiste.universalmusic.fr/.